Oeuvre : Précisions - 2001.124.1 1207 (MASERATI : 4 CL) | Musée national de l'Automobile |









Ancienne(s) appartenance(s):
Aspect général:
Autre(s) numéro(s):
2522 ; 2522 (N° Schlumpf)
Carrosserie:
Monoplace GP
Création / Exécution:
Usine modifiée
[Hors hiérarchie], I, BOLOGNE (lieu de création)
1939 (sortie d'usine)
Date de création:
August 11, 2021 9:06 AM America/Eastern Standard Time/New York (EST) -5:00
Date de création / exécution:
1939
Date de dernière modification:
September 14, 2022 5:24 AM America/Eastern Standard Time/New York (EST) -5:00
Date de l'acte d'acquisition:
09/01/1963
Diffusion:
Dénomination:
automobile de course
Historique de l'oeuvre:
HISTORIQUE MARQUE MASERATI
Cinq des sept frères Maserati, nés à Bologne, participent très tôt à des courses et travaillent dans diverses usines d’automobiles italiennes. Après le décès de l’aîné, Carlo, ils entreprennent la fabrication de bougies d’allumage. Après 1919, Alfieri va participer à diverses courses au volant de « spéciales », qu’il a élaborées. En 1925 il se consacre à la modification de voitures « Diatto ». Insatisfait, il va fabriquer avec ses frères, la première Maserati, avec pour sigle les armes de Bologne, le trident de Neptune. Ce sera, en 1926, la Tipo 26, qui remporte la Targa-Florio. Puis il y aura une 1500 cm3 assez réussie, puis une succession de voitures qui devaient partager les succès avec Alfa Romeo. La 16 cylindres de 1929 (2 moteurs 8 cylindres accolés) fera la preuve de la maîtrise des Maserati dans le domaine des mécaniques sportives, mais c’est surtout la brillante saison 1930 avec une deux litres et demi qui va asseoir la réputation de la firme.
En 1929, Maserati construit la Tipo V4 qui fait ses débuts dans le Grand Prix d’Italie et établit à Crémone un nouveau record du monde de vitesse. Le record de la V4 contribue à optimiser, de façon considérable, l’image du Trident et entraîne un important afflux de capitaux. En 1931, Maserati crée la 4 CTR et la 8 C 2500 à traction avant, la dernière voiture conçue par Alfieri Maserati, qui meurt en 1932. La suprématie des allemandes engagées en compétition en 1934, incite Maserati à s’orienter vers la catégorie italienne « voiturettes 1500 cm3 » avec la 4 CM et 6 CM. Ils cèdent les actions de la société à une famille de Bologne, les Orsi, en 1937. Pendant la seconde guerre mondiale, Maserati se met à fabriquer des machines-outils, des composants électriques, des bougies d’allumage et des voitures électriques. Après la guerre, l’activité normale reprend avec la fabrication d’une nouvelle voiture, le type A 6 1500, première d’une lignée remarquable, qui triomphe sur le circuit de Modène. Mais dès 1947, les trois frères Maserati quittent ORSI pour créer la firme » Automobiles OSCA » à Bologne.
La 250 F apparaît sur le devant de la scène en 1954. C’est avec elle que Fangio s’adjugera le Grand Prix d’Argentine en début de saison et offre trois ans plus tard à Maserati son premier titre mondial de Formule 1. Malgré ceci, Maserati annonce son retrait officiel des compétitions la même année, même si leurs moteurs continueront à être montés sur d’autres voitures de courses. La production de la 3500 GT, présentée en 1958, est une étape cruciale. En 1962, le Trident présente la Sebring et en 1963, la Quattroporte. Citroën rachète le paquet d’actions de la famille Orsi en 1968. La première Maserati à moteur central de série, la Bora, est présentée au salon de Genève, en 1971, l’année où la Citroën SM gagne le Rallye du Maroc avec un moteur Maserati. Après son rachat par Peugeot, Citroën met en liquidation Maserati. Sous la pression du gouvernement, un accord est signé : Benelli rachète une grande partie du paquet d’actions de la société et Alejandro De Tomaso, ancien pilote argentin devient l’administrateur du Trident. Peu de temps après, la Quattroporte III est présentée au Salon de Turin. Les années quatre-vingt se caractérisent par la production d’un nouveau type de voiture à la fois haute performance et meilleur marché : la Biturbo qui sortira en plus de trente versions, aussi bien coupé que spyder. 1993 est une année de grand changement pour Maserati : tout le paquet d'actions est racheté par le Groupe Fiat Auto, qui lance la Quattroporte dessinée par Marcello Gandini. Quatre ans plus tard, Fiat cède ses actions Maserati à Ferrari. Une chaîne de montage de pointe est construite sur et donne naissance à la 3200 GT, qui sera dévoilée au Salon de Paris de 1998. Maserati fait aussi un come-back triomphant dans le monde des compétitions avec la MC 12 et la Trofeo. En 2005, la propriété de Maserati repasse de Ferrari à Fiat dans le but de mettre en œuvre de grandes synergies industrielles et commerciales avec Alfa-Romeo. Cette collaboration technique et commerciale au sein du groupe a assuré à Maserati le coup de pouce nécessaire pour reprendre la tête de son segment et développer sa présence sur les marchés internationaux, notamment grâce à des voitures comme la GranSport, la GranSport Spyder ou la MC Victory, réalisée pour célébrer la victoire au Championnat FIA GT.
HISTORIQUE MODELE MASERATI 6 CM
Destinée à remplacer le type 26, la nouvelle 1500 représente la transition entre la direction technique d’Alfieri Maserati et d’Ernesto Maserati. Du premier naît le concept et les études préliminaires, du second provient la réalisation pratique. L’effort productif de Maserati, engagé à fond dans les Grands Prix Internationaux, repousse l’utilisation de la 4 CM 1500 à 1934. Cette année là, on enregistre un formidable développement de sa catégorie. Très nettement inspirée de la 4 CM 1100, elle trouve en effet sur son chemin une rude concurrence, ce qui justifie le fait qu’après une saison triomphante, elle semble près d’être dépassée, et que Maserati la délaisse et privilégie le projet de la 6 CM. Ceci étant, après avoir trouvé le temps nécessaire pour la remanier, elle ne sera pas dépassée avant1938. En 1937, la 4 CM 1500 de Fumanik, équipée d’une carrosserie filante de Viotto de Turin, remporte même de nouveaux records.
12 exemplaires de 4 CM 1500 seront produits.
HISTORIQUE VEHICULE CODE 1207
HISTORIQUE a confirmé PhG 27/10/2021
Achetée par Arialdo Ruggeri (Scuderia Milano pour Luigi Villoresi) 1er au GP de Nice en 1946. Vendue après à Basdonna qui finit la saison 1946, sauf à Turin et Milan où la voiture est conduite par Chiron. En 1949, Christen veut s'engager à Berne.
(Plaque avec N° #1578...) En 1948 elle est pilotée par Bernheim et par Louis Chiron au Mont Ventoux. Dernier propriétaire connu : Fernand Chollet de Genève qui aurait achète la voiture à deux frères du Wallis et revendue à un garagiste du Tessin. Châssis origine N°#1571 remplacé en 1944. Probablement reconstruit par Max Christen à partir de pièces provenant d'une de ses anciennes 4 CM. Equipée à l'origine d'un 6 cylindres 1500cm3 à compresseur. A couru jusqu'en 1961 à Marchairuz et à Mitholz
Avant modifié par René Hirtzel (CH)
Vendue par Fritz Eckert à FS le 9/1/63
Cinq des sept frères Maserati, nés à Bologne, participent très tôt à des courses et travaillent dans diverses usines d’automobiles italiennes. Après le décès de l’aîné, Carlo, ils entreprennent la fabrication de bougies d’allumage. Après 1919, Alfieri va participer à diverses courses au volant de « spéciales », qu’il a élaborées. En 1925 il se consacre à la modification de voitures « Diatto ». Insatisfait, il va fabriquer avec ses frères, la première Maserati, avec pour sigle les armes de Bologne, le trident de Neptune. Ce sera, en 1926, la Tipo 26, qui remporte la Targa-Florio. Puis il y aura une 1500 cm3 assez réussie, puis une succession de voitures qui devaient partager les succès avec Alfa Romeo. La 16 cylindres de 1929 (2 moteurs 8 cylindres accolés) fera la preuve de la maîtrise des Maserati dans le domaine des mécaniques sportives, mais c’est surtout la brillante saison 1930 avec une deux litres et demi qui va asseoir la réputation de la firme.
En 1929, Maserati construit la Tipo V4 qui fait ses débuts dans le Grand Prix d’Italie et établit à Crémone un nouveau record du monde de vitesse. Le record de la V4 contribue à optimiser, de façon considérable, l’image du Trident et entraîne un important afflux de capitaux. En 1931, Maserati crée la 4 CTR et la 8 C 2500 à traction avant, la dernière voiture conçue par Alfieri Maserati, qui meurt en 1932. La suprématie des allemandes engagées en compétition en 1934, incite Maserati à s’orienter vers la catégorie italienne « voiturettes 1500 cm3 » avec la 4 CM et 6 CM. Ils cèdent les actions de la société à une famille de Bologne, les Orsi, en 1937. Pendant la seconde guerre mondiale, Maserati se met à fabriquer des machines-outils, des composants électriques, des bougies d’allumage et des voitures électriques. Après la guerre, l’activité normale reprend avec la fabrication d’une nouvelle voiture, le type A 6 1500, première d’une lignée remarquable, qui triomphe sur le circuit de Modène. Mais dès 1947, les trois frères Maserati quittent ORSI pour créer la firme » Automobiles OSCA » à Bologne.
La 250 F apparaît sur le devant de la scène en 1954. C’est avec elle que Fangio s’adjugera le Grand Prix d’Argentine en début de saison et offre trois ans plus tard à Maserati son premier titre mondial de Formule 1. Malgré ceci, Maserati annonce son retrait officiel des compétitions la même année, même si leurs moteurs continueront à être montés sur d’autres voitures de courses. La production de la 3500 GT, présentée en 1958, est une étape cruciale. En 1962, le Trident présente la Sebring et en 1963, la Quattroporte. Citroën rachète le paquet d’actions de la famille Orsi en 1968. La première Maserati à moteur central de série, la Bora, est présentée au salon de Genève, en 1971, l’année où la Citroën SM gagne le Rallye du Maroc avec un moteur Maserati. Après son rachat par Peugeot, Citroën met en liquidation Maserati. Sous la pression du gouvernement, un accord est signé : Benelli rachète une grande partie du paquet d’actions de la société et Alejandro De Tomaso, ancien pilote argentin devient l’administrateur du Trident. Peu de temps après, la Quattroporte III est présentée au Salon de Turin. Les années quatre-vingt se caractérisent par la production d’un nouveau type de voiture à la fois haute performance et meilleur marché : la Biturbo qui sortira en plus de trente versions, aussi bien coupé que spyder. 1993 est une année de grand changement pour Maserati : tout le paquet d'actions est racheté par le Groupe Fiat Auto, qui lance la Quattroporte dessinée par Marcello Gandini. Quatre ans plus tard, Fiat cède ses actions Maserati à Ferrari. Une chaîne de montage de pointe est construite sur et donne naissance à la 3200 GT, qui sera dévoilée au Salon de Paris de 1998. Maserati fait aussi un come-back triomphant dans le monde des compétitions avec la MC 12 et la Trofeo. En 2005, la propriété de Maserati repasse de Ferrari à Fiat dans le but de mettre en œuvre de grandes synergies industrielles et commerciales avec Alfa-Romeo. Cette collaboration technique et commerciale au sein du groupe a assuré à Maserati le coup de pouce nécessaire pour reprendre la tête de son segment et développer sa présence sur les marchés internationaux, notamment grâce à des voitures comme la GranSport, la GranSport Spyder ou la MC Victory, réalisée pour célébrer la victoire au Championnat FIA GT.
HISTORIQUE MODELE MASERATI 6 CM
Destinée à remplacer le type 26, la nouvelle 1500 représente la transition entre la direction technique d’Alfieri Maserati et d’Ernesto Maserati. Du premier naît le concept et les études préliminaires, du second provient la réalisation pratique. L’effort productif de Maserati, engagé à fond dans les Grands Prix Internationaux, repousse l’utilisation de la 4 CM 1500 à 1934. Cette année là, on enregistre un formidable développement de sa catégorie. Très nettement inspirée de la 4 CM 1100, elle trouve en effet sur son chemin une rude concurrence, ce qui justifie le fait qu’après une saison triomphante, elle semble près d’être dépassée, et que Maserati la délaisse et privilégie le projet de la 6 CM. Ceci étant, après avoir trouvé le temps nécessaire pour la remanier, elle ne sera pas dépassée avant1938. En 1937, la 4 CM 1500 de Fumanik, équipée d’une carrosserie filante de Viotto de Turin, remporte même de nouveaux records.
12 exemplaires de 4 CM 1500 seront produits.
HISTORIQUE VEHICULE CODE 1207
HISTORIQUE a confirmé PhG 27/10/2021
Achetée par Arialdo Ruggeri (Scuderia Milano pour Luigi Villoresi) 1er au GP de Nice en 1946. Vendue après à Basdonna qui finit la saison 1946, sauf à Turin et Milan où la voiture est conduite par Chiron. En 1949, Christen veut s'engager à Berne.
(Plaque avec N° #1578...) En 1948 elle est pilotée par Bernheim et par Louis Chiron au Mont Ventoux. Dernier propriétaire connu : Fernand Chollet de Genève qui aurait achète la voiture à deux frères du Wallis et revendue à un garagiste du Tessin. Châssis origine N°#1571 remplacé en 1944. Probablement reconstruit par Max Christen à partir de pièces provenant d'une de ses anciennes 4 CM. Equipée à l'origine d'un 6 cylindres 1500cm3 à compresseur. A couru jusqu'en 1961 à Marchairuz et à Mitholz
Avant modifié par René Hirtzel (CH)
Vendue par Fritz Eckert à FS le 9/1/63
Identifiant:
149
Identifiant universel unique OAI:
oai:mmsa.webmuseo.com:Base-MNA/publicationNotices/10521
Illustrations:
Index carrosserie:
Index créateurs:
Index dénominations:
Index lieux de création:
Index matières:
Localisation permanente:
Marque:
Matières et techniques:
A confirmer (Rouge/cuir rouge)
Mesures:
H. 1,15 m, l. 1,55 m, L. 4,1 m
Mode d'acquisition:
Nomenclature interne:
Notes sur les réalisations:
châssis origine N°#1571 remplacé en 1944. Probablement reconstruit par Max CHRISTEN à partir de pièces provenant d'une de ses anciennes 4 CM. Equipée à l'origine d'un 6 cyl 1500cm3 à compresseur. A couru jusqu'en 1961 à Marchairuz et à Mitholz
Numéro d'inventaire:
2001.124.1
Numéro d'inventaire MNA:
1207
Oeuvre du domaine public:
non
Où:
Protection(s):
Classé MH
Quand:
1939
Statut(s) juridique(s):
Achat
Type:
4 CL