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Oeuvre : Précisions - 2001.55.1 0608 (BUGATTI : 68 B) | Musée national de l'Automobile |
Ancienne(s) appartenance(s):
Autre(s) numéro(s):
286 ; 286 (N° Schlumpf)
Carrosserie:
Carrosserie tourisme et loisir>Carrosserie ouverte>Roadster
Création / Exécution:
Usine
[Hors hiérarchie], F, MOLSHEIM (lieu de création)
1942 (sortie d'usine)
Date de création:
August 11, 2021 9:04 AM America/Eastern Standard Time/New York (EST) -5:00
Date de création / exécution:
1942
Date de dernière modification:
September 14, 2022 5:24 AM America/Eastern Standard Time/New York (EST) -5:00
Date de l'acte d'acquisition:
11/04/1963
Diffusion:
Dénomination:
automobile particulière ou de sport
Historique de l'oeuvre:
HISTORIQUE MODELE BUGATTI 68
La fin des années 1930 est dramatique pour Ettore Bugatti, accablé par le décès de son fils aîné Jean. Il est menacé par la faillite car le déficit de l’usine est de 20 000 000,- de F. La compétition coûte cher, la diffusion des 57 est insuffisante pour faire tourner une usine de près de 1 000 personnes et de surcroît, la toute jeune SNCF a suspendu les contrats d’autorails et de trains vapeur à grande vitesse. Ces derniers avaient été commandés par les réseaux de l’Est, de Paris Orléans et du PLM (Paris Lyon Méditerranée).
A cette situation peu réjouissante, s’ajoute la déclaration de guerre à l’Allemagne le 3 Septembre 1939. Molsheim, trop proche des zones de combat est abandonné au profit de Bordeaux. L’usine s’installe dans des locaux réquisitionnés et travaille pour l’armée française.
Bordeaux est dans la zone « occupée » et les allemands, qui ont déjà transféré toutes les machines à Molsheim, posent un ultimatum à Ettore : confiscation de l’usine de Molsheim ou rachat de Molsheim pour 150 000 000,- de F. Ettore vend Molsheim à la moitié de sa valeur, et s’installe dans son appartement rue Boissière à Paris, qui devient son siège administratif.
Il possède un petit atelier employant 15 personnes à la Porte Maillot et un chantier naval à Maisons- Laffitte.
En 1941, il rachète les ateliers « La Licorne » à Courbevoie et entreprend l’étude des types 68 et 73 qui seront révélés après la guerre. Le type 68 est la préfiguration de ce que pouvait être l’automobile après la guerre dans l’esprit d’Ettore Bugatti. Certes, il pressentait que le temps des grosses voitures lourdes et chères était révolu, mais les solutions qu’il a adoptées sur ce projet était fort coûteuses…
HISTORIQUE VEHICULE CODE 0608
Le moteur du type 68 a été essayé sur une motocyclette vers 1942. C’est un 4 cylindres de 350 cm3 (45 mm x 50 mm) double arbre à cames en tête, 16 soupapes et compresseur. Ce moteur est ensuite réalésé à 48,5 mm x 50 mm, soit 370 cm3 mais avec 8 soupapes. Le moteur atteint 12 000 tours/ minute, son régime d’utilisation pourra dépasser les 9 500 tours/minute !
Il est monté dans un petit roadster capable d’atteindre 125 km/h, qui a été effectivement essayé.
Carrosserie aluminium. Le compartiment du coffre AR est carrossé en tôles d’alu (protection pont AR)
Radiateur par tubes de cuivre verticaux.
Maurice Trintignant, qui était resté très proche de Bugatti, a fait des essais au Bois de Boulogne avec ce prototype. Une version coach était prévue, dont une copie existe en Angleterre.
Beaucoup de pièces (châssis, suspensions ?) proviennent d’un véhicule Fiat Topolino.
Malheureusement, le moteur de la voiture est vide.
Un autre moteur Bugatti 68 fonctionnel existe en Suisse.
Acheté le 11/4/1963 par Fritz Schlumpf avec le lot de voitures restant à l’usine.
La fin des années 1930 est dramatique pour Ettore Bugatti, accablé par le décès de son fils aîné Jean. Il est menacé par la faillite car le déficit de l’usine est de 20 000 000,- de F. La compétition coûte cher, la diffusion des 57 est insuffisante pour faire tourner une usine de près de 1 000 personnes et de surcroît, la toute jeune SNCF a suspendu les contrats d’autorails et de trains vapeur à grande vitesse. Ces derniers avaient été commandés par les réseaux de l’Est, de Paris Orléans et du PLM (Paris Lyon Méditerranée).
A cette situation peu réjouissante, s’ajoute la déclaration de guerre à l’Allemagne le 3 Septembre 1939. Molsheim, trop proche des zones de combat est abandonné au profit de Bordeaux. L’usine s’installe dans des locaux réquisitionnés et travaille pour l’armée française.
Bordeaux est dans la zone « occupée » et les allemands, qui ont déjà transféré toutes les machines à Molsheim, posent un ultimatum à Ettore : confiscation de l’usine de Molsheim ou rachat de Molsheim pour 150 000 000,- de F. Ettore vend Molsheim à la moitié de sa valeur, et s’installe dans son appartement rue Boissière à Paris, qui devient son siège administratif.
Il possède un petit atelier employant 15 personnes à la Porte Maillot et un chantier naval à Maisons- Laffitte.
En 1941, il rachète les ateliers « La Licorne » à Courbevoie et entreprend l’étude des types 68 et 73 qui seront révélés après la guerre. Le type 68 est la préfiguration de ce que pouvait être l’automobile après la guerre dans l’esprit d’Ettore Bugatti. Certes, il pressentait que le temps des grosses voitures lourdes et chères était révolu, mais les solutions qu’il a adoptées sur ce projet était fort coûteuses…
HISTORIQUE VEHICULE CODE 0608
Le moteur du type 68 a été essayé sur une motocyclette vers 1942. C’est un 4 cylindres de 350 cm3 (45 mm x 50 mm) double arbre à cames en tête, 16 soupapes et compresseur. Ce moteur est ensuite réalésé à 48,5 mm x 50 mm, soit 370 cm3 mais avec 8 soupapes. Le moteur atteint 12 000 tours/ minute, son régime d’utilisation pourra dépasser les 9 500 tours/minute !
Il est monté dans un petit roadster capable d’atteindre 125 km/h, qui a été effectivement essayé.
Carrosserie aluminium. Le compartiment du coffre AR est carrossé en tôles d’alu (protection pont AR)
Radiateur par tubes de cuivre verticaux.
Maurice Trintignant, qui était resté très proche de Bugatti, a fait des essais au Bois de Boulogne avec ce prototype. Une version coach était prévue, dont une copie existe en Angleterre.
Beaucoup de pièces (châssis, suspensions ?) proviennent d’un véhicule Fiat Topolino.
Malheureusement, le moteur de la voiture est vide.
Un autre moteur Bugatti 68 fonctionnel existe en Suisse.
Acheté le 11/4/1963 par Fritz Schlumpf avec le lot de voitures restant à l’usine.
Identifiant:
122
Identifiant universel unique OAI:
oai:mmsa.webmuseo.com:Base-MNA/publicationNotices/10419
Illustrations:
Index carrosserie:
Index créateurs:
Index dénominations:
Index lieux de création:
Index matières:
Localisation permanente:
Marque:
Matières et techniques:
A confirmer (Blanc/cuir noir)
Mesures:
H. 1,2 m, l. 1,38 m, L. 2,85 m
Mode d'acquisition:
Nomenclature interne:
Numéro d'inventaire:
2001.55.1
Numéro d'inventaire MNA:
0608
Oeuvre du domaine public:
non
Où:
Protection(s):
Classé MH
Quand:
1942
Statut(s) juridique(s):
Achat
Type:
68 B